Gabriel Doublet, Président d'Annemasse Agglo, présente ses voeux pour 2025

Actualité publiée le 03 février 2025

Les voeux intercommunaux d'Annemasse Agglo se sont déroulés ce jeudi 30 janvier à Château Rouge. Un temps fort pour la collectivité qui permet de rassembler les élus locaux et les acteurs du territoire. 

Découvrez ci-dessous le discours prononcé par M. Gabriel Doublet, Président d'Annemasse Agglo.

Cérémonie des Voeux - Annemasse Agglo 2025

(...)
Mesdames et messieurs, 


Chers amis, 

Merci cher Christian Merci à Annemasse et ses services pour cet accueil dans ce lieu emblématique de la culture, dans un lieu « totem », pourrait-on dire, après sa magnifique rénovation, qui offre à notre territoire une programmation exceptionnelle qui rayonne bien au-delà de la ville, dans tout notre bassin de vie grand genevois. 

Je salue son directeur, Frédéric Tovany, et je salue aussi la Présidente de l’association de Château Rouge, Sylvia Neyret, qui à toutes les qualités en plus de celle d’être saint-cerguoise, ce qui n’est tout de même pas rien, chacun en conviendra. 

Oui c’est une vraie joie d’être à Château rouge. 
Parce que cet équipement est un phare, un moteur, un des ingrédients indispensables à cette fine et délicieuse mayonnaise culturelle que nous aimerions faire prendre dans le Grand Genève, un jardin à idée pour construire et bâtir des ponts entre acteurs culturels et nous offrir un liant, parce qu’il n’y a pas meilleur liant que la culture, pour nous réunir, et nous faire partager de grandes choses dans ce bassin de vie. 


Je voudrai vraiment saluer le dynamisme de cette institution, et le rôle qu’elle joue désormais, un rôle de pilote, d’initiateurs de coopérations, un rôle essentiel qui favorise le sentiment d’appartenance. 
Et cela est capital. C’est capital dans une région telle que la nôtre, vecteurs de tant d’inégalités, que de se donner les moyens d’offrir d’autres nourritures à nos habitants que celles qui proviennent de l’argent, que de leur donner des moyens de se rencontrer, d’échanger, de vivre des moments de communion qui vont au-delà des regards désabusés partagés d’une voiture à l’autre dans les bouchons de Genève, d’Annemasse ou d’ailleurs, et qui puissent leur donner la sensation d’appartenir à quelque chose qui a une véritable identité, et qui n’est pas qu’une vaste entreprise de mercenariat comme on la caricature parfois.  


Cela rappelle que notre agglomération est singulière, et qu’elle l’est aussi parce qu’elle a pris de nombreuses compétences, et qu’elle est de fait l’agglomération la plus intégrée de notre cher département. Comme en matière d’action sociale, y compris en matière de culture, nous sommes là, à côté des villes et des communes. Le conservatoire, l’archipel Butor, l’école des beaux-arts du Genevois, le réseau intermède, le partenariat avec la Villa du Parc, avec le ciné actuel, le soutien à la Bâtie, à Antigel, au Léman Blues Festival, à tous ces équipements et événements fédérateurs qui font battre nos cœurs et enterrent s’il le fallait ce cliché révolu selon lequel nous ne serions plus qu’une cité dortoir.  

Avec Christian nous œuvrons depuis des années pour que la culture devienne un sujet Grand Genève, pour que ce bassin de vie se construise au-delà des questions d’aménagement et de mobilités, qui bien que cruciales, indispensables, réclament que nous allions plus loin sur l’ensemble des champs qui composent le quotidien de nos habitants, quel que soit le côté de la frontière où ils habitent. 

L’année dernière, j’avais exprimé dans mon discours le sens profond de notre action, Agglomération et communes, pour corriger les grands déséquilibres qui nous affublent. En ironisant quelque peu sur le fait qu’aller travailler en Suisse semblait un horizon indépassable, une fatalité plus ou moins bien vécue qui seule permettait l’accès à une vie confortable, à un logement décent, qui seule pouvait garantir la progression de carrière, la progression de vie en général et laisser entrevoir quelque avenir apaisé. 
Je dois dire que l’année que nous venons de vivre sur le plan transfrontalier a été d’une grande richesse, en termes de débat. Des débats comme nous n’en avons jamais eu, des débats parfois vifs, profonds, sincères. Lors du lancement de la vision territoriale transfrontalière portée par le canton de Genève, sorte de grande démarche de concertation pour imaginer le futur du territoire du Grand Genève, les voix françaises se sont véritablement élevées. 

Toujours conscientes de la chance de vivre à proximité d’une locomotive économique mais dont le modèle de développement se devait d’être questionné, tant il semblait faire fi de la question de la ressource trop souvent pensée comme infinie, et tant il semblait faire fi des puissantes externalités négatives que nous avons à subir sur nos territoires de France voisine.
Les élus ont assez unanimement affirmé que nous ne pouvions plus être le vase d’expansion de la croissance économique genevoise, que nous ne pouvions plus sacrifier toujours plus d’hectares pour loger la main d’œuvre dont Genève a besoin, qu’il était impératif de mieux répartir cet effort, et que d’ailleurs, avec la Loi Zéro Artificialisation Nette, quand bien même il nous aurait été agréable de tout continuer à bétonner, cela ne serait désormais plus possible. 

Nous avons porté l’inquiétude immense générée par la pénurie de personnel, dans nos commissariats, dans nos hôpitaux, dans nos services publics, dans nos entreprises. Nous passons tous notre temps à recruter, et on se demande si bientôt il restera au moins quelqu’un dans nos collectivités ou dans nos entreprises pour lancer ces procédures de recrutement encore. 
Sans ne jamais tomber dans une forme de démagogie qui aurait été une ridicule symétrie inversée du MCG de la belle époque, nous avons alertés sur le fait que le modèle n’était plus soutenable, nos habitants veulent des densités raisonnables, nos habitants veulent un parcours résidentiel, nos habitants veulent que nos services publics puissent tourner, nos habitants veulent des médecins, nos habitants veulent pouvoir bien vivre ici sans forcément devoir aller travailler en Suisse. 

Nous en avons appelé à plus de coopération transfrontalière, au fait que Genève ne peut se penser sans nous, et inversement, et au fait que la coopération ne pouvait plus se limiter à quelques objets politiques consensuels, mais devait bien embrasser l’ensemble des champs qui composent le quotidien des habitants et qui relèvent de leurs plus élémentaires préoccupations. 
Et je crois pouvoir dire, Monsieur le Président du pôle métropolitain, que nous avons été entendus, même si beaucoup, c’est un euphémisme, reste à faire. 

Et quand on a dit tout cela, on doit bien évidemment se demander ce que NOUS nous pouvons faire, ici, par nous-mêmes, car se contenter d’aller pleurnicher dans les bras de Genève ne suffit pas. 

A nous d’être innovants comme nous savons l’être, 
A nous d’être innovants, comme nous l’avons été avec la politique des trois tiers, avec notre candidature à l’encadrement des loyers, avec notre programme local de l’habitat, même si la crise actuelle du logement rend tout plus difficile, le fait d’avoir en tête que toute opération immobilière doit contenir en quelque sorte toutes les étapes du parcours résidentiel était et reste une véritable avancée. 

A nous de produire le plus possible de logement en accession sociale, qui sont une vraie réponse à tous les salariés en euros, contraints aujourd’hui à l’exil ou au mal logement. 

Je salue par exemple, l’initiative de Madame la sous-préfète de Saint-Julien, qui nous a proposé, Etat et acteurs locaux de nous mettre autour de la table pour inventer une nouvelle forme de logement, en dehors du champ du logement social, destiné à accueillir les agents des trois fonctions publiques.

A nous de rendre nos services publics attractifs, et je sais qu’à l’Agglo, comme dans les communes, nous multiplions les initiatives, sur le plan des rémunérations, mais surtout sur le plan des conditions de travail. 
A nous d’attirer des médecins, comme nous sommes en train de le faire dans le cœur urbain en créant un centre intercommunal de Santé avec des médecins salariés, pour répondre à la forte pénurie locale. 
A nous d’attirer des entreprises créatrices de forte valeur ajoutée, de défendre nos Zones d’Activités économiques contre le tout commerce. 

Gageons que sur bien des sujets, Genève a compris que désormais le vieux Deal logement contre emploi avait vécu, et que l’heure était à la construction d’une vraie région qui se pense certes dans les grandes infrastructures, mais aussi sur les tous les aspects du quotidien de nos habitants. Et tous les efforts de structuration du côté français pour parler toujours mieux d’une seule voix, pour peser plus, pour être entendus et mieux soutenus sont les bienvenus. 


En la matière, ce qui s’est passé au niveau du Pôle cette année aussi est déterminant. 
Discuté de longue date après tant de débats, nous allons enfin nous doter d’un SCOT métropolitain, à plusieurs intercommunalités. Ce pas franchi est considérable, et montre la volonté d’unir nos efforts, de tenir un discours cohérent au-dessus des vieilles concurrences territoriales, qui nous permettra de mieux penser l’avenir de notre territoire et sa relation à Genève. 

Et puis également ce pas décisif d’une Autorité organisatrice de la mobilité à l’échelle du Pôle, même si nous n’y allons qu’à deux pour le moment avec la communauté de communes du genevois, l’idée que les politiques publiques de mobilité puissent se penser au-delà des frontières des EPCI, à la bonne échelle a enfin germé. Cela nous permettra de faire plus et mieux, au service de celles et ceux qui se déplacent et qui n’ont que faire de nos limites administratives et demandent des solutions efficaces.
Mesdames et Messieurs, vous le voyez les choses avancent, même si les chemins sont longs et parfois semés d’embuches. 
Il y a quelques jours, à la radio, après que tournaient en boucle les revendications impériales d’un autre temps d’un Donal Trump fantasmant sur le GroenLand, le canal de Panama ou proposant de rebaptiser le Golfe du Mexique, pendant qu’une énième menace de censure semblait indiquer que nous étions encore loin d’avoir un budget dans ce pays, une auditrice interviewée par téléphone affirmait « que voulez-vous, ces élus, ils ne voient rien, ils sont enfermés dans leur tour d’ivoire. » 

Cette affirmation résonne avec ce sentiment, qui se propage, que les élus seraient complètement déconnectés des enjeux… Sentiment sans doute aiguisé par le spectacle que nous offrent les dernières valses gouvernementales ou les joutes édifiantes qui se déroulent à l’assemblée nationale depuis quelques temps. 

Certes nos concitoyens ont des raisons de se sentir perdus. 
L’actualité est angoissante, avec son lot de guerres, de conflits, les preuves du dérèglement climatique s’accumulent et nous lancent des cris d’alerte, nous regardons étourdis ces incendies monstres en Californie et ses inondations ailleurs dont les dimensions deviennent terrifiantes. 

Il est du coup, dans ce contexte, assez fondamental de nous centrer sur nos vies, sur le pourtour immédiat de ce qui fait notre quotidien, sur le local, ce sur quoi nous avons prise. Non pas pour fuir ce monde, mais pour tenter, au moins ici, à notre échelle, d’y apporter quelque réponse. Ici au moins les choses sont à portée de main, elles sont tangibles, elles font sens dans un monde qui semble parfois avoir perdu toute raison, un monde qui s’égare dans les solutions simplistes et brutales, qui fait ressurgir de vieux démons maquillés à la sauce 2.0., un monde qui tout en nous assommant de globalisation nous vend en même temps, le repli sur soi. 

Après tout, Donald Trump n’a pas encore émis quelconque velléité d’acheter l’agglomération, ni Vladimir Poutine celle d’envahir la Suisse, il semblerait du coup que nous ayons encore quelques marges de manœuvre en ce coin de la planète pour ne pas jeter définitivement le bébé avec l’eau du bain. 

Essayons mesdames et messieurs, de positiver un peu, de parler d’avenir, d’avoir foi encore un tant soit peu. Surtout dans cette région, même si nous essayons sans cesse d’en corriger les déséquilibres, au sein de notre agglomération, qui malgré tout reste une terre de croissance, une terre de création de richesse, une terre qui peut être exemplaire en matière de transition parce qu’ici nous en avons sans doute les moyens plus qu’ailleurs. 

Ma tour d’ivoire à moi, comme le perçoit cette dame, c’est le sixième étage de notre agglomération, avenue Emile Zola. Outre que j’ai le plaisir d’y travailler avec Notre DGS Gilles Ravinet, avec mes DGA, Aline et Renaud,  avec Linda et Nacera nos secrétaires, et avec Laura, ma directrice de cabinet, et l’ensemble des élus et agents qui y passent, cette tour est surtout un lieu d’observation privilégié du changement à l’œuvre sur ce territoire. 

J’y observe la naissance de la ZAC Etoile, où de beaux bâtiments sortent de terre, où bientôt, notre centre de formation Campus de l’étoile, Gran Forma et l’institut de formation aux professions de santé seront livrés, ou des logements, appliquant la règle des trois tiers accueilleront nos habitants, des commerces, des services, des rez-de-chaussée actifs, dont l’Agglomération a choisi de conserver la maîtrise, un écoquartier exemplaire construit sur une friche ferroviaire, qui fera la part belle à la nature, aux espaces publics de qualité, le tout parfaitement connecté aux transports… 

Depuis ma tour d’ivoire je regarde parfois stupéfait passer en même temps un tram au loin, à la croix d’Ambilly, un Léman express qui revient de Suisse, et des cyclistes sur la voie verte. Je me dis qu’il y a dix ans, rien de tout cela n’existait et que ce que nous avons fait, en si peu de temps, est extraordinaire. 

Même si les chantiers sont autant d’épreuves pour les riverains, et nous le savons particulièrement pour les professionnels, à chaque fois, et plus encore avec la phase 2 du tram, c’est aussi toute une partie de nos villes qui se refont pour l’occasion une beauté. Cela est bon pour notre attractivité, c’est bon pour le commerce, c’est bon pour le tourisme.  

Et nos projets de mobilité ne se limitent pas à cela vous le savez, avec la création d’un TCSP, un bus à haut niveau de service aux cadencements soutenus entre Annemasse et Bonne, avec la refonte de notre plan de mobilité et de notre schéma cyclable, et Dieu sait si j’y suis sensible depuis que je pratique quotidiennement le vélo électrique, et que le sujet va être un déterminant pour ce territoire. Nous allons avoir l’honneur cette année d’accueillir l’assemblée générale de Vélos et Territoires, qui va un peu plus, après le tour de France, marteler la nécessité d’être là aussi exemplaire. 

Depuis ma tour d’Ivoire, j’aperçois la gare Haute du téléphérique du Salève, magnifique réhabilitation qui fait l’unanimité et qui a été doublement décoré par deux grands prix d’architecture cette année dont excusez moi du peu l’Equerre d’Argent. 
Depuis ma tour d’Ivoire j’aperçois nos deux belles montagnes que sont les Voirons et le Salève, des écrins de nature à nos portes, que nous préservons, qui témoignent des efforts faits pour sanctuariser nos zones naturelles et agricoles. 

Je vois un territoire qui s’est pris en main, et qui mute de façon spectaculaire. 

Cette agglo nous aura permis de commencer à être fiers de nous, de ce sentiment que nous n’étions qu’un territoire de délestage, d’exportation de crise immobilière où s’empile sinistrement une main d’œuvre besogneuse aux yeux rivés de l’autre côté, une cité dortoir, une zone interstitielle sans âme, une morne banlieue. 

Au contraire, cette agglo nous aura donné envie d’exister pleinement, sans complexe, d’être puissamment français, savoyards, et grand genevois, en même temps. 

Il y a deux ans, Mesdames et Messieurs, j’avais fustigé l’Annemasse Bashing, plus que jamais en vogue hélas. 
Et j’avais tout en moquant la pratique, reconnu qu’elle était aussi le révélateur de sujets sur lesquels il nous fallait agir, considérant que toute caricature contenait sa part de vérité. 

Sans la liberté de blâmer il n’est point d’éloge flatteur disait Beaumarchais, alors je me permettrai de dire aussi ce qui ne va pas, ce qui inquiète profondément, après la litanie d’émerveillements sincères que je viens de vous asséner quant à la mue du territoire. 
C’est le dernier sujet dont je souhaitais vous parler ce soir et peut être que si j’en parle en dernier est-ce pour lui donner un peu de solennité : le sujet de la sécurité. Le sujet est très préoccupant, les chiffres inquiétants. Ils ne font que confirmer les demandes que nous ne cessons d’adresser aux ministères concernant la création d’une brigade de Gendarmerie sur le territoire de l’ex ccv, ou encore les appels à ce que le commissariat de Police d’Annemasse soit suffisamment dotés en personnel, et surtout en officier de police judiciaire. 

C’est là aussi une des conséquences du fait transfrontalier, cela se voit tout particulièrement en matière de trafic de drogue, en matière de prostitution, en matière de cambriolages, en matière de violences intra familiales, en matière d’occupations illicites de certains groupes de voyageurs qui ne voyagent plus, en matière d’incivilités diverses qui pourrissent notre quotidien. 
Je veux vraiment ce soir saluer nos forces de l’ordre, nos polices municipales, qui œuvrent dans des conditions difficiles avec des moyens insuffisants. 

Madame la Sous-Préfete, je vous remercie de relayer ces préoccupations à notre gouvernement et Monsieur le conseiller départemental à notre département en matière d’intervenants sociaux. 
L’agglomération à relancer son centre intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance, de nombreux groupes de travail sont à l’œuvre et produisent de quoi lutter, et il faut se féliciter de voir nos partenaires aussi nombreux autour de la table, forces de l’ordre, Etat, Justice, Département, associations, chefs d’établissement scolaires, mais au-delà, c’est de moyens concrets dont avons besoin. 

Même si nous avons connu quelques mois relativement calmes en matière d’occupation illicites, un groupe, toujours le même, très défavorablement connu, s’est installé sur un site appartenant à l’agglomération il y a quelques semaines. La préfecture a hésité à nous octroyer la mise en demeure de quitter les lieux, au motif que nous ne sommes pas conformes au Schéma départemental d’accueil des gens du voyage. Elle a fini par le faire, ce dont je la remercie profondément. 
Madame la sous-préfète, si le schéma départemental avait été avenanté, conformément aux accords passés entre les présidents d’interco, le Sigeta et la préfecture il y a plus d’un an, il n’y aurait eu aucun doute sur notre conformité. 
En effet, et voilà encore un domaine où nous jouons pleinement notre rôle, Annemasse Agglo a accepté avec la commune d’Etrembières le principe de la création d’une aire de grand passage permanente, à condition que nous puissions répartir nos objectifs de création de TFL sur les autres EPCI. La mesure doit nous garantir 2 ans renouvelables de conformité et donc de possibilité de recourir à l’évacuation rapide par la voie préfectorale. 
Je rappelle que le SIGETA vient de rénover et d’agrandir l’aire d’accueil d’Annemasse et que nous livrons encore 4 TFL aux Peyreuses à Cranves-Sales cette année, portant le nombre de terrains familiaux à 70 sur l’agglomération, ce qui est un record en Haute Savoie. 

Nous avons tenté des expériences avec le groupe défavorablement connu, pour les sédentariser un été entier pour les empêcher de pratiquer ces sauts de puce dévastateurs. Ce groupe aujourd’hui en guise de remerciements menace d’envahir l’aire d’accueil d’Annemasse. 


Notre territoire est exemplaire sur ce point, il serait bon que nous soyons reconnus pour cela. 
Je vous remercie donc Madame la sous-préfète de bien vouloir, une fois encore, relayer cette demande à Monsieur le Préfet. 
Voilà le cri d’alerte que je souhaitais lancer ce soir, mais je sais que les services de l’Etat en ont conscience, c’est au gouvernement, en tant que tel, d’agir. 

Mesdames et Messieurs, il ne me reste plus qu’à vous remercier. A remercier l’ensemble de nos partenaires, Etat, confédération, Région, Canton de Genève et en particulier le département de la Haute Savoie qui est un soutien déterminant sur de nombreux projets et qui va nous livrer cette année deux beaux collèges. 

Remercier nos parlementaires, qui relaient nos préoccupations auprès des ministères. 

Remercier l’ensemble des élus de notre agglomération. Derrière chaque mot employé ce soir ou presque, il y a une politique publique portée avec conviction et détermination par une ou un de mes vice-présidents, par un ou une de mes conseillers délégués. Je les remercie de la façon dont nous savons travailler ensemble et de la qualité de nos débats. Je ne suis que votre humble porte-parole ce soir et vous remercie de votre engagement. 

Merci à l’ensemble de nos agents, qui déroulent nos feuilles de route au quotidien, qui incarnent et font vivre cette belle maison qu’est Annemasse Agglo. 

Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont organisé cette soirée. 

Merci à l’ensemble des associations, entreprises, partenaires qui agissent à nos côtés. 

Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle année 2025, beaucoup de joie et de réussite.  

Avec mes meilleurs vœux, pour chacune et chacun d’entre vous, et une pensée émue et toute particulière pour Gabriel BENAZETH, un de nos agents, décédé tragiquement pendant son service cette année. 

Merci de m’avoir écouté.

 

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