Gabriel Doublet, Président d'Annemasse Agglo, présente ses voeux pour 2024
Actualité publiée le 19 janvier 2024
S'il a d'abord accueilli élu·e·s et partenaires en tant que maire de Saint-Cergues -puisque la cérémonie des vœux s'y est déroulée, c'est bien au titre de Président d'Annemasse Agglo que Gabriel Doublet s'est ensuite adressé à l'ensemble des personnes réunies ce jeudi 18 janvier.
Découvrez ci-dessous son discours de vœux pour l'année 2024.
Bonsoir Mesdames et Messieurs,
Bienvenue à toutes et à tous,
Bienvenue au cœur du Grand Saint-Cergues, bienvenue à Saint-Cergues Agglo, bienvenue à l’épicentre de ce magnifique territoire.
Pardonnez-moi, je ne pouvais pas ne pas la faire.
Sans rire, Mesdames et Messieurs, je suis très heureux de vous accueillir ce soir à Saint-Cergues pour les vœux de notre agglomération, Annemasse Agglo. J’ai l’immense privilège de vous y avoir invité en tant que président et de vous y accueillir en tant que maire. Cela vous évitera d’ailleurs un discours supplémentaire.
Mais le maire que je suis, sans être schizophrène, aimerais quand même vous parler quelque peu de la relation à son agglo, avant que le président ne prenne la parole.
De tout ce qu’elle a permis, cette agglo, depuis 2008, en termes de déploiement de services, qu’ils soient issus de ses compétences propres, des transferts de compétences entre nous, ou encore des diverses mutualisations mises en œuvre, en termes d’ingénierie, en termes de planification, d’infrastructures… Je suis convaincu que l’organisation que nous nous sommes choisis, notre gouvernance, nos équilibres, notre périmètre, ont permis à notre commune - et comme d’autres sans doute, de faire des bonds de géant.
De passé du subi au maîtrisé, d’aller toujours plus loin dans les services apportés à notre population, en démultipliant les moyens et la capacité à faire, en développant la solidarité et en renforçant toujours plus le bloc local, ce ciment de la chose publique.
De protéger nos zones naturelles et agricoles, de mieux penser l’urbanisation et le développement, de le rendre raisonnable, supportable, économe, via un premier SCOT qui en ce qui concerne mon équipe a été un outil dont nous nous revendiquions pour contrer l’étalement urbain et la frénésie constructive à la mode en ces temps qui nous semblent déjà lointains, à l’heure où se profile désormais le ZAN.
Et puis surtout, l’intelligence collective que ce modèle nous permet. Je le dis, au-delà du consensus de projet, qui est notre marque de fabrique, je salue la qualité et la hauteur des débats qui nous animent, et cette volonté commune d’exemplarité, d’être innovants, le tout en laissant nos étiquettes politiciennes aux vestiaires, parce que nous avons créer il me semble les conditions d’une manifestation permanente et sereine de l’intérêt général. Qu’il me soit permis de remercier l’ensemble de mes collègues élus, les anciens présidents de notre agglomération, Robert Borrel, Georges Deléaval, Christian Dupessey, avec qui je me sens en parfaite complicité.
Cette agglo, et l’agglo ce n’est pas d’un côté l’agglo et de l’autre les communes, c’est l’ensemble de ceux qui travaillent à l’avenir de ce territoire, c’est nous tous, c’est la somme de nos efforts communs.
Cette agglo nous aura permis de commencer à être fiers de nous, de sortir quelque peu de cette Honte de soi, de ce sentiment que nous n’étions qu’un territoire de délestage, d’exportation de crise immobilière où s’empile sinistrement une main d’œuvre besogneuse aux yeux rivés de l’autre côté, une cité dortoir, une zone interstitielle sans âme, une morne banlieue. Au contraire, cette agglo nous aura donné envie d’exister pleinement, sans complexe, d’être puissamment français, savoyards, et grand genevois, en même temps, parce qu’on ne se construit finalement jamais contre, mais avec.
C’est peut-être cela, finalement, le plus grand apport de cette œuvre collective que nous avons construite au fil du temps.
Changer notre rapport aux choses, régionalement parlant, et nous convaincre que nous n’avions pas à rougir, qu’il n’y avait pas qu’un seul avenir ici, qu’une seule façon de réussir sa vie, de s’accomplir.
Alors Mesdames et Messieurs, je vous remercie infiniment d’être là, et je vais laisser la place à présent au Président de l’Agglo.
……
……
Et je ne vais pas pousser le vice à remercier le maire pour son accueil, rassurez-vous.
Madame la sous-préfète de Saint-Julien,
Monsieur le Sénateur de la Haute Savoie, cher Cyril,
Messieurs les conseillers régionaux,
Mesdames et messieurs les conseillers départementaux,
Monsieur le Président du pôle métropolitain du genevois français,
Mesdames et messieurs les présidentes d’EPCI, de syndicats,
Mesdames et messieurs les maires, adjoints, conseillers municipaux, vice-présidents, conseillers délegués et conseillers communautaires,
Mesdames et Messieurs les anciens élus,
Mesdames et messieurs les représentants des forces de l’ordre et services de secours,
Mesdames et messieurs, partenaires, représentants du monde économique et associatif, et je citerai dans nos partenaires la maison de l’eco, puisque je les avais malencontreusement oublié l’an dernier,
Mesdames et messieurs agents de nos collectivités,
Mesdames et messieurs les représentants de la presse,
Mesdames et messieurs,
Chers amis,
Ma volonté ce soir n’est pas de vous asséner un catalogue exhaustif, sur le mode rétrospective de l’année passée et projets de l’année à venir. Nos projets vous les connaissez pleinement. Même si l’année à été riche en réalisation, du Pont neuf de Ville-la-Grand au P+R de Machilly en passant par la réhabilitation du téléphérique du Salève, les nouveaux locaux de la maison de la justice et du droit... Ceux à venir aussi, vous les connaissez, de la ZAC Etoile à la Via Rhôna, en passant par la phase 2 du tram…. Un transport en commun en site propre, un bus à haut niveau de service entre Annemasse et le CHAL… Deux collèges pour la rentrée 2025 portés par le Département de la Haute Savoie… Les grands projets structurants ne manquent pas, et témoignent du dynamisme du territoire, et de la force de ses soutiens, Etat, région, Département, confédération helvétique, que je remercie vivement et sincèrement.
Ce soir j’aimerais qu’on parle du sens profond de notre action, ici.
Ceci en partant de deux réflexions, l’une d’un habitant d’Annemasse, croisé lors d’un apéro tram, où nous allions avec Christian expliquer les projets de tram et de piétonnisation de la ville, puisqu’ils sont menés concomitamment, et celle d’un membre du personnel de l’agglo avec qui j’ai pu échanger lors de la cérémonie des vœux aux agents, mardi dernier.
Le premier nous a interpellé joyeusement pour nous dire qu’il était fier de sa ville, de ce qu’elle devenait, de la diversité qui la composait, et des grands projets qui en changeait l’image et les représentations. Il était tellement enthousiaste que nous nous sommes demandé avec Christian s’il avait été payé par nos services pour tenir à ce point un discours élogieux sur les changements à l’œuvre. Il n’en était évidemment rien et il nous a juste fait comprendre que même si l’impact de ces travaux était conséquent, si les nuisances étaient fortes pendant la phase chantier à l’endroit des riverains et des commerçants, c’était là une sorte de mal nécessaire voire indispensable pour un territoire qui s’affirmait et méritait de s’affirmer.
Et puis il a surtout tenu à dire qu’il n’y avait pas que Genève comme modèle indépassable, comme chemin de vie, il a exprimé de la fierté, à vivre et à travailler ici. C’était extraordinaire, comme cet homme s’exprimait, plein de joie et d’assurance.
La deuxième réflexion m’est venue d’un agent de l’agglo, qui m’a demandé pourquoi, systématiquement, en ce coin du monde, on ne se définissait que par rapport à Genève. Il trouvait navrant qu’on ne puisse exister sans cela, il me disait que lui par exemple avait fait un choix, qu’il n’avait pas placé la paie en priorité mais le sens, les conditions de travail, l’ambiance, le sentiment d’œuvrer pour une cause, celle du service public en l’occurrence.
Ces deux remarques m’ont interrogé.
Avec un grand-père douanier à Moniaz, avec une femme suisse et des enfants binationaux, avec une enfance ou les cabanes que nous construisions s’affranchissaient bien des règlements d’urbanisme quel que soit le côté de la frontière où nous les construisions, la relation à Genève était pour moi une sorte de composante essentielle d’une ADN qu’on a par définition dans les gênes, qu’on ne questionne pas, tant elle est une évidence.
Mais en réfléchissant je me suis rappelé aussi lorsque j’étais plus jeune des différences qui marquaient mes perceptions quand je traversais la frontière. L’image d’une certaine modernité, l’image de la grande ville en somme, que j’avais parfois l’impression de goûter en campagnard débarquant de sa cambrousse, tant tout m’y paraissait propre, ordonné, cossu, aménagé. Tout m’y semblait étrangement supérieur, d’une autre classe, presque d’un autre monde.
Vous connaissez sans doute cette vieille plaisanterie : pourquoi ici, chez nous, de ce côté de la frontière, les enfants ont-ils de longues oreilles ? Par ce que leurs pères les leur tirent en les orientant vers la Suisse, en leur disant : tu vois quand tu seras grand, c’est là-bas que tu iras travailler.
Plus ou moins consciemment, déjà, dans l’inconscient collectif, l’idée que pour réussir il n’y avait que le chemin de la suisse était légion. L’idée que notre territoire n’avait pas assez à offrir était admise. On acceptait plus ou moins résigné l’idée d’un certain sous-développement, dès lors qu’on percevait quelques miettes de la métropole régionale.
Et puis lentement, le phénomène frontalier se développant, il y eu plusieurs reprises en mains de notre destin.
D’abord, la création des fonds frontaliers, juste retour de l’imposition à la source qui permet de compenser une partie des charges générées par les pendulaires et qui a permis à nos territoires d’investir, de se développer.
Puis la création de l’ARC, puis du pôle métropolitain, afin de permettre aux collectivités bordant Genève de peser plus dans le dialogue avec elle, de parler d’une voix harmonieuse. Effort de structuration qui nous aura permis d’être membre du Grand Genève, ce groupement local de coopération transfrontalière qui nous fait émarger aux fameux projets d’agglomération, portés par la confédération et qui permettent de cofinancer de façon très importante de grands projets structurants pourtant réalisés en France. Ce fut le cas pour le tram, le pôle d’échange multimodal, la voie verte, le bus tango.
Et puis lentement, le phénomène frontalier se développant, il y eu plusieurs reprises en mains de notre destin.
Du côté genevois, on nous regardait parfois avec un peu de condescendance, entre ceux qui nous voyaient comme des cousins, à la fois proche et différents, qui avaient tout de même une sorte de sentiment que nous avions quelque chose en partage, et d’autres qui nous voyaient comme des envahisseurs venant voler le pain des genevois et qui ont fait le lit des populistes du MCG.
Et puis, j’ai envie de dire, l’action portée par notre agglo, qui s’inscrit pleinement dans les raisons d’être du pôle métropolitain : rééquilibrer la donne dans ce bassin de vie, rompre avec le mauvais deal travail contre logement, œuvrer au contraire à se codévelopper harmonieusement et permettre à cet arrière-pays genevois que nous sommes mais qui ne se résume absolument pas à cela, cette fameuse France voisine, de rattraper en quelque sorte le temps perdu généré par des déséquilibres et des asymétries financières jusqu’alors indépassables.
Beaucoup d’élus genevois sont conscients de notre histoire commune et des liens profonds qui nous unissent, et ceux là ont joué un rôle déterminant pour que cet arrière-pays soit mieux considéré, pensant que nous ne pouvions pas subir autant d’externalités négatives. Je veux les remercier car ils ont été à certaines époques assez peu nombreux.
Comme toutes les collectivités de France et de Navarre, nous voulons développer les services à la population, lui offrir une qualité de vie meilleure. Mais chez nous il y a un enjeu supplémentaire : redonner la liberté à nos habitants de choisir, de ne pas être obligés, contraints d’aller en Suisse pour devenir un jour propriétaire en France, de ne pas être forcés d’aller en Suisse pour bien vivre dans une région où tout est plus cher qu’ailleurs, pour réussir sa vie tout simplement. Nous le voyons, les problèmes de recrutement sont majeurs, nous éprouvons de grande difficulté à fidéliser nos personnels, qu’on soit employeur public ou privé, nous ne pouvons rivaliser avec les niveaux de salaire genevois, et pour inverser la donne, se lamenter ne sert à rien : nous devons créer, inventer une meilleure vie ici au moins une tout aussi bonne.
Comme toutes les collectivités de France et de Navarre, nous voulons développer les services à la population, lui offrir une qualité de vie meilleure. Mais chez nous il y a un enjeu supplémentaire : redonner la liberté à nos habitants de choisir, de ne pas être obligés, contraints d’aller en Suisse pour devenir un jour propriétaire en France, de ne pas être forcés d’aller en Suisse pour bien vivre dans une région où tout est plus cher qu’ailleurs, pour réussir sa vie tout simplement.
C’est tout le sens des politiques publiques déployées par notre agglomération.
En matière de développement économique, pour qu’ici aussi nous ayons un tissu économique puissant, générateurs d’emplois à forte valeur ajoutée, voilà pourquoi nous achetons des ténements dans nos ZAE, pourquoi nous avons créer le site ALTEA, pourquoi nous préemptons des ventes pour ne pas que les mutations soient systématiquement commerciales.
En matière de logement, où la classe moyenne doit être notre cible essentielle et à qui nous devons offrir des logements abordables, voilà pourquoi notre PLH, notre politique des trois tiers, notre candidature à l’encadrement des loyers.
En matière de formation, pour que nos jeunes aient un avenir ici, qu’ils ne soient pas obligés de partir pour ne plus revenir.
En matière de culture, d’évènementiel, pour donner d’autres nourritures à une région trop marquée par les rapports purement financiers.
Puisque nous sommes désormais unis dans un même bassin de vie, que nous partageons ensemble des documents de planification, une charte de la transition écologique devenue notre fil rouge, il faut sans doute que nous allions au bout du geste en questionnant le modèle de développement même de cet ensemble.
Ce modèle est-il soutenable ? Peut-il s’affranchir éternellement de la question des ressources, à l’heure où même ici on constate de grands dérèglements, des sécheresses et des épisodes pluvieux d’une rare intensité ? Peut-on continuer à voir Genève créer des dizaines de milliers d’emplois dans les prochaines années sans ne jamais considérer ou trop peu les logements qu’il faut pour accueillir cette main, d’œuvre ? Il semblerait qu’au-delà des étiquettes des élus genevois, il y ait une sorte de consensus pour maintenir les conditions exceptionnelles d’attractivité des grands comptes, des grandes entreprises, dans une logique de croissance effrénée. Il semblerait que personne ne puisse remettre cela en cause.
Or si nous continuons ainsi, il n’y aura strictement plus personne pour travailler dans nos services publics, dans nos entreprises, et il y aura ceux qui d’une certaine façon auront gagné à la loterie, et les déçus de l’Eldorado : rappelons à quel point nos territoires sont parmi les plus inégalitaires de France.
Et même si sur le plan social, notre action en matière de cohésion est forte à côté de celles des communes, nous ne pourrons pas lutter.
Nous ne devons pas nous cantonner à une politique de redistribution, mais bel et bien à une politique de rééquilibrage profond. Non pas pour empêcher nos concitoyens d’aller travailler en suisse, mais pour leur donner le choix de ne pas y être obligés, comme je le disais.
La libre circulation est un sujet fondamental, et compose aussi l’ADN de la région, en revanche, méfions nous des déséquilibres plus puissants encore qui semblent se profiler si nous n’agissons pas avec détermination : pour cela, il faut à la fois être compris par Genève et la Suisse, et intensifier cette coopération et cette réflexion commune, et à la fois être compris par notre France, souvent trop jacobine, et qui nous voit encore trop souvent comme des enfants gâtés alors que nos mandats ressemblent à des courses à l’échalotte, où nous bâtissons à foison des écoles sans professeurs, des commissariats sans opj, parce que la vie est trop chère, des hôpitaux, des Ehpad sans personnel.
Des signaux positifs, cette année, il y en a eu : en matière de coopération transfrontalière, c’est incontestablement une année faste, avec la réhabilitation du téléphérique, avec le traitement en commun des micropolluants, avec le lancement de la phase 2 du tram. Des sujets de réjouissance absolues et qui témoignent de la grandeur de ce que nous pouvons faire ensemble.
Il y en a eu aussi de la part du gouvernement français, avec la venue et les annonces du Ministre de la fonction publique Stanislas Guérini, qui au-delà de la question de la prime de vie chère semble avoir compris nos besoins spécifiques.
Des signaux malencontreux, il y en a eu aussi hélas, avec le refus de donner droit à notre légitime demande de création d’une brigade de gendarmerie à Cranves Sales. J’ai bon espoir toutefois, grâce à l’unanimité des élus locaux et grands élus du territoire, que la copie puisse être revue. Car là aussi, en matière de délinquance, nous subissons l’effet frontière. Et cela appelle des moyens. Croisons les doigts.
Et puis cette année, et je suis un peu navré d’avoir à conclure par cela, la question du fameux groupe de gens du voyage qui ne voyage plus, et que nos chefs d’entreprises locaux ont baptisé « les frontaliers en caravanes ».
Qu’il me soit permis de remercier ici l’Etat, et tout particulièrement Monsieur le Préfet, sa directrice de cabinet, Madame la sous-préfète de Saint julien et sa secrétaire générale qui ont passé un temps inouï à évacuer, gérer ce groupe qui a multiplié les installations sauvages, sur des sites publics, privés, générant des tensions immenses avec le monde économique que je salue pour son engagement et pour le pacifisme des différentes manifestations auxquelles nous nous sommes associés sur le sujet. Un grand merci au SIGETA, syndicat qui gère nos aires d’accueil, et qui s’est énormément mobilisé également.
Là aussi, figurez-vous, le sujet est transfrontalier, car ils ne restent pas ici pour rien, parce que la moitié de leurs véhicules et de leurs attelages sont immatriculés en suisse, qu’ils y détiennent des sociétés, alors que Genève ne dispose pour l’heure, contrairement aux autres cantons romands d’aucune aire d’accueil digne de ce nom.
Le sujet est devenu quotidien, et j’espère que la fermeté de l’Etat ces derniers mois permettra d’enrayer le phénomène, dans un territoire qui si on l’observe bien s’est mué en une sorte de pays se préparant à une invasion étrangère.
Permettez-moi de saluer nos policiers, nos gendarmes, nos policiers municipaux et intercommunaux, et l’ensemble des agents de nos collectivités qui ont dû faire face à cette problématique. Et dire que nous continuons à ne faire aucun amalgame, à croire dans les principes du schéma départemental d’accueil, à la loi, au rôle que nous devons jouer en termes de sédentarisation.
L’an dernier j’avais ironisé sur le Annemasse Bashing, sur cette tendance à moquer et railler notre territoire, cela n’empêche pas vous le voyez d’ouvrir les yeux bien grands et de relever les défis qui sont les nôtres, sans nier les problèmes, sans faire l’autruche.
Et le chemin déjà parcouru me semble immense. Regardez, simplement, en 15 ans, ce que ce territoire a connu comme transformation. Regardez le changer, et changer en bien, avec l’aide de tous nos partenaires, y compris Genève et la Suisse.
Encore une fois je le redis, il reste immensément à faire, mais avouons qu’une dynamique est posée.
Soyons fiers du chemin parcouru. Comme cet habitant d’Annemasse, comme cet agent de l’agglo, il n’y a plus à rougir où à se sentir complexé, il n’y a qu’à s’affirmer, aux côtés de Genève, pour bâtir une métropole plus équilibrée.
Je veux remercier ce soir nos trois DGA, nos directeurs, nos chefs de service, l’ensemble de nos agents pour ce qu’ils nous donnent.
Merci également à Laura, directrice de cabinet, à Linda et Nacera, secrétaires de direction, à toutes celles et ceux qui font tourner cette belle maison.
Merci à l’ensemble des vice-présidents, conseillers délégués, conseillers communautaires de notre agglo, à l’ensemble des élus de ce territoire, qui œuvrent pour le bien commun et que je remercie du fond du cœur pour leur engagement. Merci également à mes élus saint-cerguois, qui me permettent par leur soutien de me mobiliser pour notre agglomération.
Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle année 2024, beaucoup de joie et de réussite.
Avec mes meilleurs vœux, pour chacune et chacun d’entre vous.
Merci de m’avoir écouté.
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